Bonjour à tous,
J'ai trouvé le courage de décrire la seconde piste :
Taourirt-Debdou,
142 km de pistes de montagne, des endroits un peu techniques (quelques pierriers, pas perrier, hein, je ne bois pas d'eau, et une montée avec des "escaliers rocheux). La piste est sympa et un peu cassante au début. La fin se déroule dans un brouillard épais et dans la boue (nous passons les 1400m en altitude) :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quelques photos, histoire de,
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bonne chose à savoir,
pas d'essence à Debdou, à part de l'essence de contrebande (rouge) en provenance d'algérie (attention aux mélanges essence gazoil et au sable quand on en achète). Nous en avons acheté (pas le choix, pousser sa moto dans sur des pistes de montagne déserte, bof, bof). Les moteurs de la GS HP2 et la KTM n'ont pas eu de pbs. Ce qui m'a quand même fait marrer c'est que quand je remplissais mes reservoirs, à partir de bouteilles d'eau remplies d'essence, un soudeur faisait son office à quelques mètres. Je me suis demandé si j'allais finir dans un service de grand brulé genre Freddy Kruger, mais non, rien, pas même une flamèche. Comme disais ma grand mère, ya de la chance que pour la canaille ...
Pour la petite histoire, ce jour là, nous sommes le jour de réveillon et nous retrouvons mon coéquipier et moi même sans un plan fête. Après quelques thés au café du coin, nous faisons la connaissance de Larbi, un type super sympa qui nous propose un couscous chez lui. Nous acceptons avec plaisir, je l'embarque fissa derrière la KTM avec l'espoir de me "péter le bide". Et nous retrouvons chez lui à manger un des meilleurs couscous du monde connu et surtout l'un des plus copieux. Même les 130kg et mon sbire et mes 90 kg n'en arrivent pas à bout. Après avoir longement discuté de choses et d'autre avec Larbi et toute sa famille (père, frère, soeurs, maman, cousins), nous partons le ventre plein (pour ma part carrément éclaté) vers la Kazba de Debdou, l'ancienne cité juive et berbère qui surplombe la ville actuelle. Nous dormons dans le gite de Hamid un Algérien progressiste et philsophe qui nous dégote de quoi boire un coup. La maison berbère dans laquelle nous dormons est superbe, la salle de bain est dans une grotte, ça fleure bon le cèdre et Hamid nous met même le chauffage (il fait -5° là et je commence, malgré les vapeurs de gin et de plein d'autres trucs, à me dire que, si j'ai échappé à la mort par combustion, je ne vais pas couper à me faire sectionner les doigts de pieds pour cause d'engelures et que pour passer les vitesses ce sera moins pratique).
Le matin au réveil, après un solide petit déjeuner et un léger mal de trogne, je part visiter les jardins supendus de la Kazba, c'est la paradis sur terre :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bref, Debdou, c'est comme ma Bretagne, ça vous gagne ! Y a pas de touristes, les gens sont supers acceuillants et cultivés, alors si vous allez y faire un tour passez le bonjour de ma part à Larbi (café du centre de la rue principale) et Hamid (gite de la Kazba de Debdou)
A+ pour la prochaine piste